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Le Contrôle Coercitif : Comprendre et Se Libérer de l’Emprise du Pervers Narcissique

par | 16/10/2025 | Pervers-narcissiques, Psychologique

Le Contrôle Coercitif : Comprendre et Se Libérer de l’Emprise du Pervers Narcissique

Article rédigé pour le blog de divorce-consulting.fr

La violence conjugale ne se limite pas aux coups. Elle s’insinue souvent dans le quotidien par des stratégies invisibles mais dévastatrices : dénigrement systématique, isolement progressif, menaces voilées, surveillance constante, contrôle financier… Ces manifestations témoignent d’une réalité méconnue et pourtant centrale dans les dynamiques de violence conjugale : le contrôle coercitif.

Le contrôle coercitif, concept issu de la criminologie et de la psychologie, désigne une forme d’emprise psychologique et émotionnelle visant à réduire progressivement la liberté et l’autonomie d’une personne. Dans une relation impliquant un pervers narcissique, ce contrôle devient le cœur du mécanisme d’abus.

Cette forme insidieuse de violence psychologique, exercée par des personnalités perverses narcissiques, constitue aujourd’hui un enjeu majeur de santé publique et de protection des victimes. Cet article propose d’explorer cette problématique en trois dimensions essentielles : comprendre l’invisible, décrypter les racines et accompagner vers la liberté.


I. Comprendre l’Invisible : Anatomie du Contrôle Coercitif

Une violence systémique et cumulative

Le contrôle coercitif désigne un ensemble de tactiques de domination exercées par un partenaire sur l’autre, visant à établir une emprise durable et à priver la victime de son autonomie et de ses droits fondamentaux. Conceptualisé en 2007 par le sociologue américain Evan Stark, ce phénomène se distingue des incidents de violence isolés par son caractère systématique, cumulatif et répétitif. Il ne s’agit pas d’une succession d’événements distincts, mais d’un schéma global de domination qui s’inscrit dans la durée.

Selon les études internationales, entre 60 et 80 % des femmes qui demandent de l’aide pour violences conjugales ont subi un contrôle coercitif. Plus alarmant encore : une enquête australienne a révélé que sur 112 homicides conjugaux, 111 comportaient des tactiques de contrôle coercitif exercées par l’agresseur avant le passage à l’acte. Ces chiffres soulignent la dangerosité mortelle d’une violence souvent invisible aux yeux de la société.

Le pervers narcissique : architecte de l’emprise

Le terme « pervers narcissique », bien que non reconnu comme diagnostic psychiatrique officiel, décrit avec justesse un profil psychologique caractérisé par un besoin pathologique de domination et une incapacité profonde à l’empathie. Ces individus, majoritairement masculins dans les contextes de violence conjugale, déploient des stratégies sophistiquées de manipulation pour assujettir leur partenaire.

Le pervers narcissique présente plusieurs caractéristiques distinctives :

  • Une dualité permanente : Charmant et séduisant en public, il se montre contrôlant et destructeur dans l’intimité. Cette double face rend la détection difficile pour l’entourage.
  • Un besoin compulsif de contrôle : Il ressent une nécessité vitale de maîtriser tous les aspects de la vie de sa partenaire pour maintenir son sentiment de toute-puissance.
  • Un manque absolu d’empathie : Incapable de considérer les besoins et sentiments de l’autre, il instrumentalise la relation pour nourrir son narcissisme.
  • Une maîtrise de la manipulation : Il utilise des techniques raffinées comme le gaslighting (manipulation mentale visant à faire douter la victime de sa propre santé psychologique), le désaveu (nier avoir dit ou fait quelque chose), les paradoxes (demander successivement une chose et son contraire) et la victimisation (se présenter systématiquement comme la victime).

Les huit visages du contrôle coercitif

Le contrôle coercitif se manifeste à travers huit tactiques principales qui, combinées, créent une cage invisible autour de la victime :

  1. L’isolement social : Coupure progressive des liens avec la famille, les amis et les collègues, créant une dépendance émotionnelle totale envers l’agresseur.
  2. La surveillance constante : Contrôle des communications, des déplacements, des réseaux sociaux, utilisation de la géolocalisation, vérification des contacts.
  3. Le contrôle financier : Privation de l’accès à l’argent, obligation de justifier chaque dépense, interdiction de travailler, création d’une dépendance économique.
  4. L’intimidation : Menaces explicites ou implicites, destruction d’objets personnels, agressions de l’animal de compagnie, création d’un climat de peur permanent.
  5. La dévalorisation systématique : Critiques incessantes, humiliations publiques ou privées, destruction de l’estime de soi, dénigrement des compétences et qualités.
  6. La confusion mentale : Utilisation du gaslighting pour semer le doute sur la perception de la réalité, manipulation des souvenirs, distorsion des événements.
  7. La sur-responsabilisation : Inversion de la culpabilité, présentation de la victime comme responsable des violences qu’elle subit, projection des défauts de l’agresseur sur la victime.
  8. Les violences ponctuelles : Usage stratégique de la violence physique ou sexuelle pour instaurer une terreur durable ; un seul incident peut suffire à terroriser la victime pendant des années.

Un danger sous-estimé : la violence sans coups

Contrairement aux idées reçues, l’absence de violence physique ne signifie nullement l’absence de danger. Une étude a démontré que dans un cas sur trois de meurtre ou tentative de meurtre conjugal, il n’y avait pas eu de violence physique avant le passage à l’acte. La jalousie obsessionnelle, le refus d’accepter la séparation et le harcèlement constituent des indicateurs de risque majeurs qui doivent alerter.

Cette réalité souligne l’importance de reconnaître le contrôle coercitif comme une atteinte aux droits humains fondamentaux : droit à l’autonomie, à la dignité, à l’autodétermination, à la liberté de mouvement et de pensée.


II. Décrypter les Racines : Pourquoi et Comment l’Emprise S’installe

Les mécanismes psychologiques de la domination

Le contrôle coercitif ne surgit pas brutalement ; il s’installe progressivement selon un processus méthodique que l’on peut décomposer en plusieurs phases :

La phase de séduction : Le pervers narcissique se présente comme le partenaire idéal, attentionné et compréhensif. Cette période d’idéalisation crée un attachement intense et une dépendance affective. La mise en couple est souvent très rapide, empêchant la victime de percevoir les signaux d’alerte.

L’installation de l’emprise : Progressivement, l’agresseur instaure des règles explicites ou implicites qui micro-régulent le quotidien de sa partenaire. Ces restrictions apparaissent d’abord comme des marques d’attention ou d’amour (« je m’inquiète pour toi », « je te protège »), rendant leur nature toxique difficile à identifier.

La déstabilisation systématique : Par des alternances imprévisibles entre moments d’affection et de rejet brutal, l’agresseur maintient sa victime dans une confusion émotionnelle permanente. Cette instabilité la pousse à modifier constamment son comportement pour tenter d’apaiser la situation, renforçant ainsi sa dépendance.

L’isolement et la dépendance : Coupée de ses ressources extérieures (amis, famille, revenus propres), la victime devient totalement dépendante de son agresseur pour son équilibre émotionnel, social et parfois économique.

La normalisation de l’anormal : À force de répétition et de manipulations, la victime intériorise les messages négatifs et finit par douter de sa propre perception de la réalité. Elle peut même en venir à penser qu’elle mérite ce traitement ou qu’elle est responsable de la situation.

Les profils de vulnérabilité

Il est crucial de préciser qu’aucune « aura maléfique » ne prédestine certaines personnes à devenir victimes. Cependant, certaines caractéristiques psychologiques peuvent créer des terrains plus propices à l’emprise, particulièrement lors de périodes de vie fragilisantes :

  • Une estime de soi oscillante : Non pas une absence totale de confiance, mais une vision de soi dépendante du regard d’autrui, attendant constamment confirmation et validation externe.
  • Une hypersensibilité relationnelle : Peur du conflit, besoin d’harmonie, difficulté à dire non, évitement de la confrontation, propension à privilégier les besoins des autres.
  • Des antécédents de carences affectives : Expériences passées de manques, besoin d’être « choisi(e) », quête de reconnaissance, loyauté excessive.
  • Une période de vulnérabilité : Deuil, rupture antérieure, transition professionnelle, déménagement, isolement géographique ou social.

Ces vulnérabilités ne condamnent personne ; elles expliquent simplement comment, à certains moments de vie, une personne peut devenir plus perméable aux stratégies d’emprise d’un manipulateur.

Le contexte social et culturel

Le contrôle coercitif s’inscrit dans un cadre plus large d’inégalités structurelles entre les genres. Les normes sociales traditionnelles, qui encouragent encore trop souvent les hommes à exercer autorité et contrôle dans leurs relations intimes, légitiment implicitement ces comportements. Les femmes subissent des injonctions permanentes sur leur apparence, leur comportement, leurs choix de vie – autant d’éléments que les agresseurs instrumentalisent pour exercer leur pouvoir.

Cette dimension sociologique explique pourquoi, dans l’écrasante majorité des cas documentés, le contrôle coercitif est exercé par des hommes sur leur compagne. Une étude britannique de 2021 révèle que 97 % des auteurs condamnés pour comportement coercitif et dominant étaient des hommes.

Les conséquences dévastatrices sur la santé

L’exposition prolongée au contrôle coercitif provoque des dommages profonds et durables sur la santé physique et mentale des victimes :

Sur le plan psychologique :

  • Anxiété généralisée et crises de panique
  • Dépression sévère
  • État de stress post-traumatique (TSPT) ou TSPT complexe, caractérisé par des flashbacks, cauchemars, hypervigilance permanente
  • Troubles de la concentration et pertes de mémoire
  • Confusion mentale permanente et doute de soi
  • Risque suicidaire élevé

Sur le plan physique :

  • Maux de tête chroniques et migraines
  • Troubles digestifs (ulcères, douleurs abdominales)
  • Douleurs musculaires et tensions corporelles
  • Troubles du sommeil
  • Affaiblissement du système immunitaire
  • Pathologies chroniques liées au stress

Sur le plan social :

  • Isolement total et perte du réseau de soutien
  • Dépendance émotionnelle et psychologique
  • Difficultés professionnelles ou académiques
  • Perte de l’autonomie financière

Ces conséquences persistent souvent longtemps après la fin de la relation violente, nécessitant un accompagnement spécialisé et de longue durée pour permettre une véritable reconstruction.


III. Accompagner vers la Liberté : Sortir de l’Emprise et Reconstruire sa Vie

Reconnaître l’emprise : le premier pas décisif

La prise de conscience constitue l’étape fondamentale, mais aussi la plus difficile du processus de libération. Les victimes de contrôle coercitif font face à plusieurs obstacles :

  • Le déni : Difficulté à accepter que le partenaire qu’elles aiment puisse être un agresseur.
  • La minimisation : Tendance à relativiser les comportements abusifs (« ce n’est pas si grave », « tout le monde se dispute »).
  • La culpabilité : Sentiment d’être responsable de la situation, intériorisation des accusations de l’agresseur.
  • La honte : Impression d’avoir échoué dans la relation, crainte du jugement de l’entourage.
  • La peur : Appréhension des représailles, anxiété face à l’inconnu d’une séparation.

Pour faciliter cette prise de conscience, il est essentiel de s’informer sur les mécanismes du contrôle coercitif et de la perversion narcissique. Mettre des mots sur son vécu permet de sortir de la confusion et de comprendre que l’on n’est ni fou(folle), ni responsable des violences subies.

Les étapes de la sortie d’emprise

Sortir d’une relation sous contrôle coercitif est un processus graduel qui nécessite du temps et du soutien :

1. Briser l’isolement : Reprendre contact avec des personnes de confiance (ami(e)s, famille, collègues) qui peuvent offrir un regard extérieur et un soutien émotionnel.

2. Consulter des professionnels spécialisés : Psychologues, psychothérapeutes, travailleurs sociaux formés aux problématiques de violence conjugale et de perversion narcissique peuvent accompagner la reconstruction psychologique.

3. Se renseigner sur ses droits : Comprendre les protections juridiques disponibles et les démarches possibles constitue une étape fondamentale pour reprendre le pouvoir sur sa vie.

4. Constituer un dossier de preuves : Rassembler systématiquement tous les éléments attestant des violences subies : certificats médicaux, témoignages, captures d’écran de messages, enregistrements, main courante, dépôt de plainte.

5. Préparer son départ en sécurité : Élaborer un plan de sortie incluant un lieu d’hébergement sûr, des ressources financières, des documents importants (papiers d’identité, relevés bancaires, documents relatifs aux enfants).

6. Solliciter les dispositifs de protection : Demander une ordonnance de protection auprès du juge aux affaires familiales, obtenir un téléphone grave danger si nécessaire, signaler la situation aux autorités.

Les ressources juridiques et sociales

Le cadre légal français offre aujourd’hui plusieurs dispositifs de protection et d’accompagnement :

Les mesures de protection judiciaire :

  • L’ordonnance de protection : Délivrée par le juge aux affaires familiales dans un délai maximal de 6 jours, elle peut interdire à l’agresseur d’entrer en contact avec la victime, attribuer la jouissance du logement à la victime, statuer provisoirement sur l’autorité parentale.
  • Le téléphone grave danger (TGD) : Dispositif permettant d’alerter immédiatement les forces de l’ordre en cas de danger imminent.
  • Le bracelet anti-rapprochement : Géolocalisation de l’agresseur pour garantir le respect des zones de protection.

Les aides financières :

  • L’aide universelle d’urgence : Disponible depuis décembre 2023, elle permet aux victimes de violences conjugales de faire face aux dépenses immédiates (montant variant de 258,61€ à plus de 1000€ selon la situation).
  • Le Pack Nouveau Départ : Dispositif global coordonnant l’ensemble des aides (logement, santé, emploi, garde d’enfants) avec un accompagnement personnalisé par un référent.

Les procédures de divorce :

  • Le divorce pour faute : Les violences conjugales constituent une faute grave justifiant le divorce aux torts exclusifs de l’agresseur, avec possibilités d’obtenir des dommages et intérêts, une prestation compensatoire adaptée, la garde des enfants.

Les numéros d’urgence et d’accompagnement :

  • 17 : Police-Gendarmerie
  • 114 : Numéro d’urgence par SMS
  • 3919 : Violences Femmes Info (gratuit, anonyme)
  • Signalement en ligne : service-public.fr

Le rôle crucial de l’accompagnement spécialisé

Face à la complexité du contrôle coercitif et de l’emprise perverse, un accompagnement professionnel adapté est indispensable. Les associations spécialisées, les groupes de parole, les thérapeutes formés à ces problématiques offrent un espace sécurisant où la parole peut se libérer sans jugement.

L’accompagnement psychologique vise plusieurs objectifs :

  • Déconstruire les mécanismes de manipulation et d’emprise
  • Restaurer l’estime de soi et la confiance en ses capacités
  • Traiter les traumatismes par des approches adaptées (EMDR, TCC)
  • Prévenir la répétition de schémas relationnels toxiques
  • Accompagner la reconstruction identitaire

Parallèlement, l’accompagnement juridique permet de :

  • Comprendre ses droits et les recours possibles
  • Constituer un dossier solide pour les procédures
  • Être représenté(e) efficacement devant les tribunaux
  • Négocier les aspects matériels du divorce (pension alimentaire, prestation compensatoire, autorité parentale)

C’est précisément dans cette dimension d’accompagnement global que l’expertise de professionnels spécialisés comme Divorce Consulting trouve tout son sens. Face à la complexité administrative, émotionnelle et juridique d’une séparation marquée par des violences psychologiques, bénéficier d’un accompagnement personnalisé permet de naviguer plus sereinement dans les démarches, de prendre des décisions éclairées et de se reconstruire progressivement.

La reconstruction : un chemin progressif vers la liberté

Sortir de l’emprise d’un pervers narcissique ne se limite pas à la séparation physique ; c’est un processus de libération qui commence bien avant la rupture effective et se poursuit longtemps après. Cette reconstruction passe par plusieurs étapes :

Accepter le temps nécessaire : Il faut en moyenne sept tentatives de départ avant qu’une victime ne quitte définitivement son agresseur. Cette réalité, loin d’être un échec, témoigne de la puissance de l’emprise et de la complexité du processus de libération.

Reconstruire son identité : Retrouver progressivement qui l’on est, indépendamment du regard de l’agresseur, reconnecter avec ses valeurs, ses désirs, ses aspirations propres.

Réapprendre l’autonomie : Reprendre progressivement le pouvoir sur sa vie, ses choix, ses décisions, sans la peur permanente des représailles ou du jugement.

Cultiver des relations saines : Apprendre à reconnaître les signaux d’alerte dans les nouvelles relations, établir des limites claires, exiger le respect de ses besoins et de ses droits.

Se pardonner : Accepter qu’avoir été victime n’est pas une faiblesse ni une honte, mais le résultat de stratégies sophistiquées de manipulation face auxquelles n’importe qui peut être vulnérable dans certaines circonstances de vie.


Conclusion : Vers une Société qui Protège Véritablement

La reconnaissance juridique récente du contrôle coercitif en France – inscrit dans le code pénal en janvier 2025 – marque une avancée majeure dans la protection des victimes de violences conjugales. Cette évolution législative témoigne d’une prise de conscience collective : la violence conjugale n’est pas la somme d’incidents isolés, mais un système de domination qui commence bien avant qu’un coup ne soit porté.

Cependant, les lois ne suffisent pas. Il faut également :

  • Former l’ensemble des professionnels (police, justice, santé, social) à la détection du contrôle coercitif
  • Sensibiliser le grand public pour briser le silence et l’isolement des victimes
  • Développer des structures d’accueil et d’accompagnement adaptées
  • Soutenir la recherche pour mieux comprendre et prévenir ces violences

Pour les victimes qui lisent ces lignes : vous n’êtes pas seule, vous n’êtes pas folle, vous ne méritez pas ce traitement, et il existe des solutions pour retrouver votre liberté. Le chemin peut sembler long et difficile, mais chaque pas vers l’autonomie, chaque lien qui se renoue, chaque décision prise pour soi-même représente une victoire sur l’emprise.

À chaque fois qu’une victime fait un choix pour elle-même, qu’elle retrouve un peu de pouvoir, d’espace, de sécurité, de compréhension ou d’ouverture, c’est un fil qui se brise dans la toile d’araignée, un pas de plus vers la liberté retrouvée.


Sources et Références

Ouvrages scientifiques

  • Stark, E. (2007). Coercive Control: How Men Entrap Women in Personal Life. Oxford University Press.
  • Gruev-Vintila, A. (2024). Le contrôle coercitif : au cœur de la violence conjugale. Dunod.
  • Hirigoyen, M-F. (1998). Le harcèlement moral : La violence perverse au quotidien. Syros.
  • Racamier, P-C. (1992). Le Génie des origines : Psychanalyse et psychoses. Payot.

Articles et études

  • Women For Women France. « Le contrôle coercitif : un concept essentiel dans les violences conjugales »
  • SOS Violence Conjugale (Québec). « Comme une cage de verre : emprise et contrôle coercitif »
  • Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale. « Le contrôle coercitif, le vrai visage de la violence conjugale »
  • Joly, M. (2024). « Pervers narcissique, un syndrome social ». CNRS Le journal
  • France 24 (2025). « Violence conjugale : le contrôle coercitif, un crime de liberté désormais dans le droit français »

Ressources juridiques

  • Code pénal français, articles 222-33-2-1, 222-14-3, 132-80
  • Loi n° 2020-936 du 30 juillet 2020 visant à protéger les victimes de violences conjugales
  • Arrêts de la Cour d’appel de Poitiers (31 janvier 2024) consacrant la notion de contrôle coercitif
  • Décret n° 2025-47 du 15 janvier 2025 relatif à l’ordonnance de protection

Sites institutionnels et associatifs

  • arretonslesviolences.gouv.fr – Site officiel du gouvernement français
  • service-public.fr – Informations sur les démarches et droits
  • 3919 – Violences Femmes Info
  • Institut national de santé publique du Québec – Études sur les conséquences sanitaires
  • Controlecoercitif.ca – Plateforme de référence québécoise

Expertise spécialisée

Pour un accompagnement personnalisé dans votre processus de séparation et de reconstruction, l’équipe de Divorce Consulting (www.divorce-consulting.fr) met à disposition son expertise en matière d’accompagnement des victimes de violences conjugales et de situations complexes de divorce. Un accompagnement professionnel adapté peut faire toute la différence dans cette période de transition vers une vie nouvelle et libérée.

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